Travaux obligatoires à la charge des propriétaires
Selon l’article 6 de la loi du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs, le propriétaire-bailleur est tenu de réaliser les travaux les plus importants :
De façon générale, le bailleur est tenu d’assurer l’ensemble des réparations autres que locatives : gros travaux, entretien et interventions occasionnées par la vétusté du logement ou de ses équipements.
Bon à savoir :
La loi relative à la transition énergétique du 17 aout 2015 prévoit l’obligation pour le propriétaire de délivrer un logement répondant à un critère de performance énergétique minimal. Cette disposition devrait être prochainement précisée par décret.
Travaux obligatoires à la charge du locataire
Les travaux obligatoires à la charge du locataire ont été fixés par le décret du 26 août 1987 (liste des réparations locatives). Il s’agit des menues réparations ainsi que l’ensemble des réparations locatives définies par le Décret, de l’entretien courant du logement et des équipements mentionnés au contrat visant à éviter la dégradation lente des lieux (sauf les réparations occasionnées par vétusté, malfaçon, vice de construction, cas fortuit ou force majeure).
Sont, par exemple, à la charge du locataire les réparations relatives :
exemple : jardin privatif avec entretien courant de la pelouse et de la taille/élagage des arbres et arbustes.
exemples : graissage des serrures, réfection des mastics des vitres, l’entretien et menues réparations des portes et fenêtres.
exemples : maintien en état de propreté du logement, menus raccords de peinture et papiers peints, entretien des revêtements de sol.
exemples : dégorgement canalisations d’eau, remplacement de joints, remplacement des tuyaux flexibles de douche.
exemples : remplacement des prises de courant, interrupteurs, ampoules.
exemples : entretien courant et menues réparations des appareils électroménagers, ramonage des conduits de fumée et de gaz, entretien chaudière
Cette liste est indicative et non limitative ce qui signifie que d’autres réparations non énumérées peuvent être à la charge du locataire.
Afin de limiter tout litige éventuel lors de la sortie du locataire, un décret du 30 mars 2016 permet aux parties de convenir d’appliquer une grille de vétusté (non obligatoire) et ce depuis le 1er juin 2016 dès lors qu’elle est annexée au bail.
Celle-ci définit pour les principaux matériaux et équipements du bien loué, une durée de vie théorique et des coefficients d’abattement forfaitaire annuels affectant le prix des réparations locatives auxquelles serait tenu le locataire.
Attention, les seules grilles de vétusté admises par ce décret sont celles ayant fait l’objet d’un accord collectif de location. Il est vivement conseillé d’utiliser cette grille uniquement pour les biens neufs ou refaits à neuf pour une exploitation maximale.